lundi 23 juillet 2012

119ème : 24 USED 3 Retour sur mes premiers “Dialogues en Humanité” 2012 à Lyon (juillet 2012)

"Donnez-moi un levier et je soulèverai le monde", disait déjà Archimède !

Permettez au Fou du Roi d’introduire ce 24ème épisode du feuilleton, qui vient de «transitionner» et s’appelle maintenant USED (Un Senior Enthousiaste de Demain). Ce feuilleton s’inscrit dans mon blog « Regards du Sud » sous-titré « Comment construire tous ensemble un monde plus fraternel ? » en prolongement et continuité de mes émissions radio, qui y sont mémorisées.

L’intelligence collective, dit-on, « c’est l’information partagée, base de coopérations potentielles », aussi, n’ayez pas peur, cet épisode sera peuplé, truffé même, de liens (une quarantaine) pour ceux qui veulent en savoir plus. Mon expérience m’a montré que c’était une bonne façon de concilier les besoins de ceux qui ne veulent pas trop d’informations et de ceux qui n’en ont jamais assez. Chacun dispose ainsi de sa liberté, la plus totale !

1-Le Fou du Roi (FR) : cher Senior Jacques (SJ), toujours dans le mystère, ne pourrais-tu être un peu plus clair pour celles et ceux, qui te découvriraient aujourd’hui ? (Fou du roi ? Senior ? Transition ? Dialogues en Humanité ?)
Senior  Jacques (SJ) : comme je l’avais annoncé au précédent épisode, je suis allé découvrir ces 10ème « Dialogues en Humanité » de Lyon, qui se sont tenus du 6 au 8 juillet au Parc de la Tête d’Or. Ce présent épisode veut mémoriser et restituer, en quelques touches personnelles, les couleurs de cette superbe manifestation. Quant aux autres interrogations, il suffit de survoler mon précédent épisode et ainsi je m’économiserai quelques répétitions.

2-FR : SJ, pourquoi as-tu souhaité participer à ces « Dialogues » en quittant ton lointain Béarn adoptif ?
SJ : pour de multiples raisons, d’abord je suis rhône-alpin, ardèchois « cœur fidèle » de racines, proche voisin de Jean Ferrat et de Pierre Rabhi, ensuite Lyon a beaucoup compté dans ma vie à travers deux étapes marquantes (été 1963/été 1965 et 1975/1981). Par exemple, il  y a une cinquantaine d’années lors de ma première étape lyonnaise, j’ai été deux ans en classes préparatoires scientifiques au lycée du Parc jouxtant le Parc, et j’ai donc sillonné de long en large ses verdoyantes allées, avec toujours de multiples cours à comprendre et aussi à apprendre.
Par ailleurs, le programme des Dialogues 2012 était alléchant, aussi bien au niveau du contenu que des personnes présentes.
Je dois aussi avouer que c’était une grande première pour moi, qui ai vécu des dizaines et des dizaines d’évènements de nature voisine, d’être l’esprit léger, totalement libre, sans être intervenant, sans obligation concrète de quelque nature que ce soit, avec le seul plaisir du partage, de la rencontre pour m’en NOURRIR en profondeur.

3-FR : SJ, s’il fallait résumer en quelques mots, ces trois jours, que retiendrais-tu ?
SJ : sans aucun doute, un sentiment de joie, de plénitude, d’espérance à écouter, partager avec de belles personnes « pareilles et différentes ».
En quelques mots : des rencontres, des découvertes, des complicités, des retrouvailles, de la poésie, des résonances, des approches intéressantes… et bien sûr, pour le citoyen du monde que je suis, relié-reliant, un impressionnant voyage à travers notre petite planète avec une foultitude d’Êtres et de Frères Humains de tous les continents. Je cite seulement quelques origines, pardon pour les autres : Brésil, Canada, Ethiopie, Inde, Chine, Iran, Turquie, Sénégal, Bénin, Gabon, Algérie, Maroc, Europe bien sûr,…

4-FR : SJ, avant d’aller plus loin, il me semble que tu t’es engagé lors de ces dialogues à adresser quelques informations à une quarantaine de participants. Pourrais-tu les rassurer sur la tenue de tes engagements ?
SJ : il est exact qu’en diverses circonstances (interventions, échanges,…), j’ai promis des informations à certains, infos qui peuvent se récapituler en trois types :
-l’adresse de mon blog (si vous êtes en train de le lire, c’est que la question est réglée !),
-deux de mes poèmes (un sur la Fraternité exprimé lors de l’ouverture du second jour, un sur l’accueil de ma petite-fille exprimé auprès de l’expo photo d’Hélène Biensa « 2=3 », où des ventres joliment rebondis annoncent une très prochaine naissance).
-le mode d’emploi du « Jeu Informel de la Reliance », conçu pour passer du « Un au Multiple » et faciliter la reliance généralisée ainsi que l’articulation entre actions individuelles et actions collectives.  J’y reviendrai en détail.

5-FR : cher SJ, tu causes, tu causes, mais soyons concrets, pourrais-tu nous restituer ton vécu personnel de ces « Dialogues » à travers le fil directeur de quelques-unes de tes belles rencontres ?
SJ : merci le FR pour ce génial fil directeur, qui va m’obliger à une relecture approfondie de ces trois journées : la première où je suis arrivé dans l’après-midi pour ressentir et m’immiscer en douceur dans cette manifestation, la seconde pour la vivre pleinement et la dernière pour la clôturer joliment.
 
6-FR : alors ces rencontres ?
SJ : je reprends la main un peu longuement, Fou du Roi, tu peux aller faire ta pause statutaire. J’ai choisi 16 belles personnes rencontrées, aussi je me propose, après les avoir affectueusement saluées, de dire quelques mots sur chacune d’elles, avec quelques références éventuelles. Nous verrons donc, par ordre d’apparition aléatoire, ici : Geneviève, Maryvonne, Jorge, Yves, Hélène, Antonella, Bruno, David, André, Eric, Christiane, Chico, Florence, Michel, Ivan et Joseph.

    Geneviève Ancel, la dynamique coordinatrice de ces « Dialogues en Humanité » , à la chevelure et générosité flamboyantes. J’ai été sensible à sa simplicité, à son attention et à son énergie pour qu’essaiment un peu partout, en France et dans le monde, d’autres « Dialogues en Humanité », comme c’est déjà le cas à Bangalore et Timbaktu (Inde), Berlin (Allemagne), Fès et Rabat (Maroc), Addis-Abeba (Ethiopie), Jérusalem (Israël), Salvador Bahia (Brésil), et en France (Paris, Villeurbanne, La Duchère, Roanne, Pays voironnais, Saint Ouen).
Les autres perspectives sont multiples : New-York, Londres, Barcelone, Marseille, Saint Louis du Sénégal, Itaipu (Paraguay), Rio et Macaba (Brésil), Bogota (Colombie)…
Quelques infos diverses sur le Grand Lyon où sévit Geneviève : une monnaie lyonnaise, entrepreneurs d’avenirs.



  Maryvonne Pietri, croisée virtuellement lors de sympathiques partages sur plusieurs réseaux sociaux (Facebook, Colibris). Pour découvrir des trésors : Cercles Envie.
Ce fut une belle joie, au début d’une journée ensoleillée, de se voir « pour de vrai », et Maryvonne m’a aussi présenté Jorge la belle personne suivante :

Jorge Escribano, « psychossocionome », argentin, travaillant avec une ONG basée à Rio de Janeiro, « Equilibrio Sustentavel » dont l’objectif est le développement durable (écologique/socio-économique) et culturel de la communauté  du Morro dos Prazeres, une favela de Rio.
Quant à l’approche « psychosocionomique » transverse, elle me paraît assez proche de ce que je crois avoir compris, à la fac de Pau, du CIEH (Certificat International d’Ecologie Humaine). Ce site palois est d’une belle densité avec force informations. 
Savez-vous qu’il existe en Europe une dizaine d’Universités qui délivrent ce CIEH, notamment l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA).  Je n’oublie pas aussi que, grâce à mon épouse béarnaise, j’ai une grande, magnifique et chaleureuse famille argentine. Bon vent à « Equilibrio Sustentavel ».

Yves Michel, que j’ai connu et apprécié, lors d’un forum aux Amanins (26), et retrouvé ici avec beaucoup de plaisir. Merci Yves pour les deux belles éditions que tu portes à bras le corps : Yves Michel et Le Souffle d’Or.
Les temps ne sont pas faciles et je suis sûr que, si le cœur vous en dit, l’ami Yves ne refuserait pas votre soutien.

Hélène Biensa que j’ai découverte auprès de sa lumineuse expo photo (2=3), où les ventres rebondis de futures mamans m’ont immédiatement séduit. J’ai apprécié de pouvoir exprimer une « déclaration d’amour », écrite à ma petite-fille Camille, quatre jours avant son «éclosion». Chère Hélène, elle est lisible en cliquant sur « Poésies en cascade ». 

Antonella Verdiani croisée sur divers réseaux sociaux et rencontrée réellement à Noisiel au lancement de la campagne Colibris TNT.  « Eduquer à la joie » (ou un titre voisin), à paraître prochainement, exprime bien ce qui l’habite profondément : « Accompagner l’enfant d’aujourd’hui pour qu’il devienne l’adulte épanoui et responsable de demain » tel est aussi l’objet de l’association Graine d’Ecole.   

Bruno Mattéi, le philosophe, avec qui j’ai sympathisé immédiatement, avant de nous rendre compte, presque 50 ans plus tard, que nous avions été en même temps au lycée du Parc, lui en lettres sup (kâgne), moi en maths spé (taupe) l’année 1964/1965.
Mais la reliance entre kâgneux et taupins n’était pas encore à l’ordre du jour ! J’aime ses diverses interventions lues sur la « toile », notamment son article sur « Solidarité ou Fraternité : un défi politique majeur ». 
L’ex-taupin, poète à ses heures, que je suis, a plaisir à communiquer au philosophe mon poème sur la Fraternité. La mission de la poésie disait Gandhi est « d’éveiller le bien qui sommeille au cœur de chaque être humain ». Salut Bruno, heureux de nous être rencontrés, dans cette proximité.

David Penalva : qui est cet homme ? La presse France-Soir du 11/11/11 vous le présente.
Quant à moi, ce 7 juillet au matin, avant l’ouverture des « dialogues », je suis allé en pèlerinage, revoir l’« Ile au souvenir », où 10600 noms (je le sais maintenant !) sont gravés : les noms des combattants lyonnais morts à la guerre de 14/18. J’ai vu une grande toile bleue de chantier, accolée au mur, qui séparait d’un côté des noms peu lisibles érodés par le temps, et d’un autre des noms superbement gravés.
L’œil collé à la paroi, j’ai cherché mon patronyme qui était sous la toile et j’ai vu, oh surprise, deux mains mobiles : une tenant un pinceau, l’autre appuyée sur le mur. J’ai rapidement déduit qu’il y avait au bout de ses mains, un véritable être humain fait de chair et d’os. Je me suis manifesté et nous avons échangé longuement. Ce fut une bien belle rencontre, merci David.

André Choukroun : j’ai été emballé par Tchouk23, le masseur antistress. Son approche me paraît illustrer un chemin intéressant et reproductible dans de nombreux domaines vers l’autonomie : des chantiers courts où se rencontrent des personnes prêtes à apporter leurs expériences et d’autres prêtes à apprendre. Et des videos complémentaires pour conforter son apprentissage. Merci André.   

Eric Grelet : nous avions virtuellement sympathisé au démarrage du réseau social Colibris. Et j’ai eu la chance, moi qui barbouille un peu, d’être parfois à ses côtés lors de ses croquis en direct.
Napoléon disait qu’ « un croquis valait mieux que cent discours ». Eric le prouve, à chaque dessin, en synchronisant textes et dessins : du grand art ! Merci Eric.










Christiane Hessel Chabry : une belle rencontre (pour moi) avec Christiane, auteur de « Gaza, j’écris ton nom » . Nous avons bien sûr évoqué son mari absent pour des raisons de santé et de fatigue. J’ai toujours eu de la sympathie pour Stéphane Hessel que j’ai eu l’occasion de rencontrer il y a très longtemps. Je me reconnais aussi dans une formule que j’ai lue et qui le résumait ainsi : «Etre partout sans être enfermé nulle part». Bien avant son « Indignez-vous », j’avais même commis une émission de radio intitulée « Kadi Stéphane Hessel, citoyen sans frontière ».  
Je me sens très proche de Stéphane, notamment dans son rapport à la poésie, qui lui est essentielle. Comme lui, a long time ago, j’ai appris une bonne centaine de textes, avec, je crois, des motivations très voisines. J’ai été amené à exprimer à Christiane, comme à Hélène en début de journée, mon poème sur l’accueil de ma petite-fille. J’ai beaucoup apprécié ce moment de partage, en particulier sur l’importance de la transmission.

Chico Whitaker : j’ai beaucoup lu sur le Brésil, j’ai même beaucoup travaillé sur une émission que j’avais intitulée « Le Brésil, un concentré du monde ». Et j’ai une grande admiration, tout particulièrement,  pour un homme, Chico, (cofondateur des Forums Sociaux Mondiaux), dont j’avais lu « Changer le monde » et de multiples articles. Je me sentais proche de lui dans ses analyses, ses méthodes, sa foi aussi. J’avais eu l’occasion, lors d’un forum Colibris, de saluer sa fille Célina en lui exprimant mon admiration pour son père. J’avais repéré la présence de Chico aux « Dialogues » : je l’ai cherché et je l’ai trouvé (2ème à gauche, avec une blanche casquette et noires lunettes) d’une assez jolie manière que je m’en vais vous conter.
« Il était une fois » les 10èmes Dialogues en Humanité, où tous les jours se tenaient de 14h à 18h de nombreux « Ateliers du sensible et formation au discernement ». J’avais repéré un thème qui me touchait « Pour une politique de l’amitié », car j’ai quelques convictions fortes en la matière appuyées, sur une longue pratique : je crois que la qualité des relations, intégrant le respect infini de l’autre même si les idées sont différentes, est la base du règlement de tous les problèmes ardus. Nous étions très nombreux à cet atelier du samedi 7 et il y avait Chico.
Après un temps d’échanges et de partage, un exercice a été proposé à tous les participants : bercé par une douce musique, chacun devait déambuler au milieu des autres, en rêvant, et à l’arrêt de la musique, stop général et chacun devait raconter son rêve à la personne la plus proche et réciproquement. J’avoue avoir souhaité, prémédité probablement, de m’arrêter près de Chico. Ce fut le cas : quel heureux hasard ! Je lui ai raconté mon rêve : que j’étais venu aux « Dialogues » en espérant voir de belles personnes, que j’avais vu sa présence sur la liste des participants, que je rêvais donc de le rencontrer pour lui dire mon admiration et le remercier pour ce qu’il était et pour ce que je savais de sa vie, et maintenant j’étais en face de lui et le rêve était devenu réalité. Nous avons tous les deux, complices d’un joli moment, ri très, très fort ! Salut à toi, mon frère Chico.

Florence Durand et l'association "Et si on jouait" : encore une superbe rencontre ce samedi, près de la roseraie. Dans le créneau 19h/22h, il y avait « Animations artistiques et festives ». J’ai choisi «La nuit des oliviers» (prologue à « L’Evangile selon Pilate »), un texte d’Eric-Emmanuel Schmitt, auteur notamment d’« Oscar et la dame rose », un auteur à l’extrême délicatesse.

Florence était la comédienne de l’association «Et si on jouait», qui lisait cet admirable texte, où un homme Yéchoua se découvre porteur de plus grand que lui. J’étais ravi du texte et de son interprétation et à la fin, j’ai eu peur un instant qu’il n’y ait pas de partage entre les spectateurs, aussi j’ai pris l’initiative de lancer le débat, qui s’est ensuite longuement et passionnément poursuivi, nourri de témoignages de vie poignants aussi bien de spectateurs que de la comédienne.
Il va de soi que nous avons ensuite longuement échangé, et que j’ai failli oublier d’adresser à Florence un magnifique texte « La pastorale de don Helder Camara », joué récemment sur Pau. Le Brésil est encore présent ! Merci Florence et salutations à l’équipe avec qui nous avons partagé un repas, l’ultime cène.

Michel Leynaud : connu à Biarritz en 2007 lors d’une grosse manifestation colibris « Vivre en conscience, Vivre autrement », alors qu’il habite à quelques kilomètres de Saint Julien du Serre (07), terre de mes ancêtres maternels. Michel retrouvé ailleurs à un autre forum, et à nouveau maintenant.
Probablement qu’un jour, nous nous rencontrerons en Ardèche. Son site illustre parfaitement la beauté, la sérénité, la richesse et la puissance de ses travaux, de ses recherches et de sa personne. 

Ivan Maltcheff : il faisait partie des personnes avec qui je pensais échanger, car j’ai beaucoup apprécié et je recommande souvent son ouvrage « Les nouveaux collectifs citoyens » (Pratiques et perspectives), aux éditions Yves Michel.
Colibris béarnais, on me demande souvent quelles lectures seraient intéressantes pour prendre conscience rapidement des évolutions à venir vers le monde de demain. Aujourd’hui, j’en cite souvent quatre : l'ouvrage d’Ivan, bravo à lui, parce qu’il aborde très bien la dimension essentielle de la gouvernance ; deux ouvrages dans la collection Actes Sud aux éditions « Domaine du possible », le premier étant « Eloge du génie créateur de la société civile » (Tous candidats) pour connaître le monde Colibris et Pierre Rabhi, le second de Lionel Astruc « (R)EVOLUTIONS Pour une politique en actes » où 16 intervenants esquissent le monde de demain, qui existe déjà partout à l’état d’échantillons ; et enfin un 4ème récent et remarquable ouvrage : « L’Âme du monde » de Frédéric Lenoir aux éditions Nil.
Revenons à Ivan, que j’avais vu animer la soirée de lancement de la campagne Colibris TNT. Même si je me suis trouvé en tribune, je ne l’ai pas reconnu, ce n’est qu’au retour, en feuilletant le trombinoscope de « Dialogues en Humanité » que j’ai su que je l’avais beaucoup croisé ces trois jours sans l’identifier. Dommage Ivan, ce sera pour une prochaine fois.

Joseph Ki-Zerbo : sur le site de « Dialogues en Humanité », j’ai découvert au premier rang « des grands témoins qui racontent », ce grand africain, décédé il y a quelques années, que j’avais eu la chance d’avoir comme ami, depuis que j’avais lancé un jumelage entre Clapiers près de Montpellier et son village natal et familial de Toma au Burkina Faso.
Je l’ai connu en France mais visité à plusieurs reprises chez lui à Toma, c’était un grand Monsieur. Je l’avais évoqué lors d’une émission radio, intitulée « Alliance 21, un levier politique ».

7-FR : merci SJ pour cet abondant partage. Avant d’achever cet épisode, je ne voudrais pas qu’on oublie le « Jeu Informel de la Reliance » qui te tient à coeur, aussi je te propose de nous le présenter rapidement dans son contexte et dans sa genèse.
SR : Correspondant Colibris sur le Béarn, j’avais lancé au festival d’Emmaüs 2011, un « Collectif Informel de Reliance », qui, avec l’appui de Coclipau (Collectif Climat de Pau) et dans le cadre de la Campagne TNT nationale est devenu le Collectif TNT Béarn.
Celui-ci a été le pivot de la réussite de deux forums ouverts coordonnés en Béarn les 12 février et 17/18 mars 2012, qui ont réuni à chaque fois, une centaine de personnes en partie ou en totalité.
J’ai restitué très largement sur le réseau Ning Colibris (inscription gratuite conseillée à ce réseau social colibris) nos approches et nos dynamiques, à travers deux groupes créés : Groupe TNT Béarn (Ambassadeurs de la Vie) et groupe Plans d’Actions TNT Béarn ainsi que trois albums images sur ces forums.
C’est dans ce cadre-là, que référent/responsable du 8ème plan d’actions Béarn, j’ai explicité les deux jeux interconnectés (jeu du journaliste et jeu informel de reliance). En cliquant sur ce plan d’actions n°8 « Approche méthodologique… », vous trouverez d’une part un dossier général «Méthodologie JEU de la RELIANCE» et d’autre part un dossier appliqué «Synthèse FO Béarn 17/18 mars 2012».

8-FR : une question encore sur ces deux Jeux : y a-t-on effectivement joué lors de ces « Dialogues 2012» ? Quelles conclusions en tires-tu ?
SR : les deux premiers jours, en évoquant ces nouveaux outils, j’ai senti un certain intérêt, aussi j’ai proposé à l’atelier « Incarner l’Utopie », où Colibris était déjà acteur, de les rejoindre pour apporter ma contribution le dernier jour et faire connaître et surtout tester à nouveau ces jeux, auprès de « créatifs » reconnus !
Nous l’avons donc testé à six (temps réduit, limite de 2 engagements/personnes, …) avec Alain Aubry (animateur Colibris + Montreuil en transition ), Frédéric (KATAO  + Aire), Laurent (UDN  + KlubTerre), tous trois bien (re)connus, ainsi que deux participants inconnus, à priori Christine (asso au Bénin + Prisonniers sans frontières ), Albert (Restos du cœur http://restosducoeur.org + Club Alpin Français) et moi également (Collectif TNT + Coclipau).
Les conclusions sont les suivantes :
-le tableau de reliance personnes/domaines montre que, sur ces 6 personnes, 4 personnes identifiées sont prêtes à participer à l’animation globale (tous domaines), 1 prête à jouer un rôle de trait d’union global. En détaillant, il apparaît que 7 domaines trouvent des personnes prêtes à contribuer à l’animation du domaine correspondant (agriculture, éducation, économie, santé/bien être, environnement/biodiversité, arts, méthodes) et 1 domaine (habitat/urbanisme) trouve 1 personne prête à jouer le rôle/mission de trait d’union,
-le tableau de reliance associations/domaines montre que, pour ces 12 associations, 6 identifiées seraient susceptibles de participer à l’animation globale (tous domaines). En détaillant, il apparaît qu’en 2 domaines  (éducation, économie), 3 associations seraient susceptibles de contribuer à l’animation, qu’en 2 autres domaines (éducation, environnement/biodiversité), 2 associations pourraient jouer un rôle de trait d’union et qu’en 2 autres domaines (agriculture et environnement), 2 associations souhaiteraient être systématiquement informées de la vie du domaine.

Cet exercice en accéléré, montre bien l’importance du territoire, nécessite que chacun se connaisse bien, et confirme, à mes yeux, la pertinence de ces deux jeux /outils. J’ai apprécié que cet exercice puisse se faire avec des amis testeurs, qui, je pense, ont participé en suivant à l’Université des Colibris du 10 au 14 juillet. 
9-FR : En conclusion de ces trois journées, penses-tu retourner en 2013 à la 11ème édition lyonnaise de « « Dialogues en Humanité » ? 
SR : sauf empêchement majeur, ma réponse est oui passionnément.
S’il fallait rajouter un ultime mot, je dirais que j’ai mis un album d’images de mes premiers «Dialogues en Humanité» sur le réseau Colibris et que je le commenterai dès que mes petits-enfants (grande joie et lourde charge !) me laisseront un petit créneau.
Pour clôturer sur l’Essentiel, je citerai Tagore : « Je dormais, je rêvais, la Vie n’était que Joie. Je m’éveillais et vis que la Vie était Service. Je servis et vis que le Service était la Joie ».

1 commentaire:

Unknown a dit…

Napoléon a dit "un bon dessin vaut mieux qu'un long discours". Comme c'était un visionnaire, il pensait certainement déjà à moi !
En tout cas, pour le dessin, il avait raison.
Cher Jacques, les seuls victimes de mes campagnes sont juste mortes… de rire !